Au lancement d’un projet web, il est parfois difficile d’y voir clair parmi toutes les choses à mettre en place. Pour penser à tout et anticiper chaque étape de votre projet, quoi de mieux qu’une petite liste des tâches à accomplir (en collaboration avec votre agence web).
1. Choisir un nom de marque et vérifier sa disponibilité sur Google, OVH et INPI
Après un long et joyeux brainstorming, je viens de choisir fièrement le nom de ma marque. Prévoyant, je demande autour de moi ce que la famille et les amis en pensent. Bon ! En même temps, c’est vrai que l’avis de ma mère est “très” légèrement biaisé, c’est toujours génial (et tant mieux ça fait plaisir), mais ici je reste attentif aux retours constructifs avant d’attaquer la seconde étape.
Sur Google, j’écris le nom de ma marque et regarde tout ce qu’il en ressort dans les résultats de recherche. Aucun site n’utilise mon nom de marque, tant mieux ! Dans l’autre cas de figure, je fais preuve de vigilance et me renseigne sur les sociétés au nom identique et/ou similaire (est-ce le même secteur d’activité ? la même zone géographique ?).
Sur OVH, je vérifie la disponibilité du ou des noms de domaine (extensions .fr / .com, orthographes / syntaxes différentes) : https://www.ovh.com/fr/domaines/
Sur INPI, je vérifie la disponibilité légale de ma marque : https://bases-marques.inpi.fr/
Dans l’un des trois cas, si le nom de marque est déjà utilisé, je suis contraint d’en choisir un autre.
2. Créer un compte Google pour la mise en place des divers outils et services Google
Pour gagner du temps, je créé un compte Google (soit en créant une adresse gmail, soit en utilisant ma propre adresse de messagerie).
Par cette inscription, je m’offre un accès aux divers outils et services de Google indispensable au suivi et au bon développement de mon projet :
3. Créer un compte OVH pour la gestion des noms de domaine et de l’hébergement
La création d’un compte OVH donne accès à la gestion des services suivants :
- domaines
- hébergements
- base de données
- emails
En partageant cet accès avec mon agence en tant que “contact technique”, je lui offre la possibilité de gérer également mes services. Très utile notamment pour la création de multisite, la gestion des redirections et certificat SSL, la création des bases de données, la configuration des adresses email, etc…
4. Réserver le nom de domaine et l’hébergement de votre site
Une fois mon compte OVH créé, je suis prêt à réserver le ou les noms de domaine, ainsi que l’hébergement de mon site, toujours en étroite collaboration avec mon agence web. En effet, les nombreuses options et services proposés sont susceptibles d’induire en erreur. Il est vivement recommandé de faire les bons choix !
Question tarif, il faut compter entre 80 et 100€ par an (selon le nombre de domaine) :
5. Faire un dépôt de marque en ligne sur le site de l’INPI
Pour protéger ma marque des “copieurs” et pouvoir prouver son antériorité, j’opte pour un dépôt de marque en ligne sur le site de l’INPI (environ 200€, à renouveler tous les 10 ans) :
https://www.inpi.fr/fr/services-et-prestations/depot-de-marque-en-ligne
6. Écrire un cahier des charges pour définir tous les besoins du projet
Le cahier des charges me permet de définir l’ensemble de mes besoins et objectifs. En plus d’éclairer mon projet, il est un support quasi indispensable à la rédaction du devis de mon agence web.
Il permet notamment de présenter mon activité, de planifier l’avancement des opérations, de définir les rôles de chacun des acteurs du projet, d’avoir une vision claire sur ce qui doit être livré et avec quelles conditions (contraintes techniques, enveloppe budgétaire, niveau de priorité, délais, etc…).
En résumé, je détaille le document en respectant les points suivants :
- présentation / contexte
- besoins / objectifs / résultats attendus
- contraintes / spécifications techniques
- enveloppe budgétaire
- délais de livraison
Je peux aussi m’inspirer d’exemple de cahier des charges : https://cahiersdescharges.com/
7. Établir un calendrier prévisionnel et définir une date de mise en ligne
Pour répondre à la question des délais, j’établis avec mon agence web un calendrier prévisionnel pour définir une chronologie des différentes étapes du projet : étude, design, développement, formation, mise en ligne, suivi, etc…
Souvent présenté sous forme de tableau, je le partage avec les différents acteurs du projet sur Google Drive.
8. Définir un responsable pour chacune des tâches à accomplir
Dès le début, je dois clairement distinguer tous les intervenants du projet, en général : le client (moi) / l’agence / les prestataires externes (photographe, imprimerie).
Ensuite, je dresse une liste des tâches à accomplir et assigne chacune d’elles à l’intervenant responsable.
Pour ça, j’utilise un outil en ligne très pratique (et gratuit) nommé Trello : https://trello.com/fr
9. Concevoir l’arborescence du site et préparer le contenu textuel des pages
En plus d’y voir plus clair sur l’ensemble de mon projet, l’arborescence du site me permet de catégoriser les informations et de définir un parcours de navigation efficace et ergonomique.
Une fois l’arborescence finalisée, je rédige maintenant le contenu des pages de mon site sur Google Drive. Je peux ensuite le partager avec mes proches pour connaître leur ressenti (qualité des contenus, fautes d’orthographe, ton utilisé, etc…), mais aussi pour que mon agence web puisse récupérer facilement les contenus lors des différentes phases de production.
10. Optimiser le contenu en fonction des besoins en référencement naturel
Une fois les contenus rédigés, je dresse une liste de mots clés en rapport avec mon activité. Pour m’aider, je regarde le positionnement de mes concurrents dans les résultats de recherche Google. Bien entendu, il n’est pas question de copier, au contraire, je cherche un moyen de me différencier.
J’analyse ici le choix des mots clés dans la “meta title”, la “meta description”, les titres des pages (h1, h2, h3), les contenus textes et images, les liens internes, etc…
Ensuite je reviens sur l’ensemble de mes contenus pour ajuster si besoin la formulation et l’utilisation de tel ou tel mot clé.
11. Prévoir une solution de paiement en ligne dans le cas d’un site e-commerce
Dans le cas d’un projet e-commerce, plusieurs solutions de paiement existent : Stripe, Paypal, ma banque, etc... De nombreuses autres solutions existent sur le marché. J’adapte mon choix en fonction de mes besoins. Si j’ai un doute, j’analyse les comparatifs des solutions de paiement en ligne sur internet.
À noter que la plupart des solutions me permettent de proposer du paiement en ligne par Carte Bleue sans pour autant passer par une banque. Sans engagement ni mensualités, je paye uniquement des commissions sur mes ventes réussies.
Dans le cas d’une boutique réelle, je suis déjà engagé avec ma banque (avec un terminal de paiement électronique, par exemple). Je choisis donc ici une solution de paiement en ligne avec ma banque pour profiter d’une meilleure gestion comptable.
Conclusion
D’autres points peuvent être évoqués, notamment la mise en conformité RGPD, la prévention contre le plagiat, comment remplir ma fiche Google Business, etc... ce qui fera très certainement l’objet de prochains articles. Mais dans l’ensemble, tout y est ! Je suis maintenant prêt à me lancer !
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Dernière mise à jour, le 24 février 2021